Puisque la polémique lancée il y a quelques semaines vient d’être relancée, je tiens à faire quelques précisions, dans un souci de transparence.
Pour mémoire, on m’a accusée de plagiat. J’en suis innocente, et j’ai répondu à ces accusations dans cet article (lien).
J’ai bien sûr été touchée par cette polémique qui m’a paru très injuste mais j’ai été véritablement et profondément blessée par la cohorte de commentaires haineux qui s’en est suivie sur les réseaux sociaux. C’est précisément là que l’affaire est allée trop loin : j’admets que l’on critique mon travail, jusque là tout est normal. Mais des pages et des pages d’allégations fausses, de commentaires violents voire insultants, je ne trouve pas cela normal.
La liberté d’expression (brandie par certains à titre d’excuse pour déverser un flot d’insultes) s’arrête là où commence la diffamation.
C’est pour cette raison que j’ai décidé d’entamer une procédure en justice à l’encontre de ceux qui ont contribué à cette diffamation et l’ont entretenue. Ce n’est en aucun cas pour faire disparaître ou étouffer les critiques mais pour réparer une injustice.
Je demande à mes détracteurs de bien vouloir se livrer à un petit exercice rapide : pouvez-vous imaginer, ne serait-ce qu’un moment, que vous m’accusez à tort ? Imaginez-vous en train de faire votre travail honnêtement et de devoir faire face, du jour au lendemain, non pas à une simple accusation mais à un véritable déferlement diffamatoire. Puisque c’est ce qui m’est arrivé, je peux vous assurer que la réaction légitime est de se défendre.
C’est la raison pour laquelle j’ai fait appel à un avocat. Je ne m’étendrai pas plus sur le sujet.
(commentaires modérés)