Vous vous souvenez surement que mon premier vœu avait été mon gilet sans manche pour la randonnée. Il a été testé lors de notre traversée des Cévennes sur le Chemin de Stevenson et a parfaitement rempli son rôle.
Si je suis à nouveau sur ce blog, c’est pour la réalisation de mon deuxième vœu. Je voulais moi aussi une chemise « Aime comme Marie » comme mes fils. La proposition de Marie à l’époque était : « tu la voudrais pas en Liberty ? ».
Le week-end passé à Londres en compagnie de ses frères était aussi pour refaire son stock de ce tissu qu’elle adore. Je n’avais plus qu’à attendre…
Et bien l’attente a été de courte durée. Elle a tout de suite sauté sur sa machine et réalisé, pas UNE, pas DEUX, mais TROIS chemises, pour que nous les hommes chanceux de la famille, partions pour Moscou avec ses nouvelles créations.
Juste avant le départ a eu lieu les séances d’essayage et de retouches. Waouh ! Quelle surprise lorsqu’elle me tend ma chemise. L’imprimé avec toutes ces cerises rouges est inhabituel pour moi. Mais, une fois sur le dos, la douceur du tissu et la taille bien ajustée fait que je me sens bien dedans. Après un petit ajustement sur la longueur et les boutons et boutonnières en place, elle est dans la valise direction Moscou.
Il a fallu ensuite trouver l’emplacement pour la séance photos. Malheureusement, le jour où je la portais a été le seul pluvieux du séjour. Elle n’est pas à cours d’idée et c’est dans l’une des stations superbement décorées du métro de Moscou que j’ai joué au mannequin. Je ne vous raconte pas la tête des Moscovites en me voyant posé de manière gauche devant Marie me donnant ses instructions : « remonte tes poignées pour voir le revers », « Moove ton corps », « retourne toi », « fait voir le col », « détend toi »…, enfin vous imaginez, non !! Les spectateurs étaient nombreux et ont dû apprécier ma chemise à l’imprimé qui rappelle « le temps des cerises », chant révolutionnaire au moment de la commune.Bon voilà l’histoire de mon deuxième vœu « Aime comme Marie », je pars réfléchir à mon suivant. A suivre…
Encore merci, ma fille
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